Que cela soit en agglomération ou hors agglomération, il est tentant de stationner son véhicule sur la première place libre venue. Mais attention, il y a des règles à respecter pour ne pas risquer une amende.
Les principales réglementations sur le stationnement
Il existe des réglementations différentes selon que l’on se trouve en agglomération, hors agglomération, dans une rue à double sens ou à sens unique, de nuit ou bien par temps de mauvaise visibilité.
Les règles de stationnement en agglomération
En agglomération, sur une chaussée à double sens, l’arrêt ou stationnement s’effectue à droite, dans le sens de la marche, le long du trottoir. Il est formellement interdit de stationner sur la gauche. De plus, il ne faut stationner que sur des places de parking délimitées.
Sur une chaussée à sens unique, l’arrêt ou le stationnement peut se faire à droite comme à gauche, toujours le long du trottoir sur des places spécifiques.
De nuit ou par mauvaise visibilité comme par temps de pluie ou de neige, il est important d’allumer ses feux de position avant et arrière en se garant, si la chaussée n’est pas éclairée.
Les règles de stationnement hors agglomération
Hors agglomération, sur une voie publique à double sens, l’arrêt ou stationnement se fait sur l’accotement, à droite, ou bien à gauche si celui de droite n’est pas praticable ou pas suffisamment large. De nuit ou par mauvaise visibilité, l’automobiliste doit allumer ses feux de position avant et arrière en se garant.
Les différents types de stationnements réglementés
Lorsqu’un stationnement est réglementé, des indications sont affichées sur des panneaux interdiction de stationner accompagnés de panonceaux précisant la réglementation, ou bien par un marquage au sol, par exemple dans les zones bleues.
Le stationnement limité dans le temps
Le stationnement limité dans le temps est un stationnement temporaire réglementé que l’on trouve souvent en agglomération, près de commerces. Il est indiqué une durée maximale de stationnement, après laquelle l’automobiliste doit quitter la place s’il ne veut pas risquer une amende. La durée limitée est indiquée sur un panneau. Il peut aussi y avoir besoin d’un disque de stationnement, où l’usager indique l’heure à laquelle il s’est garé sur la place, et qu’il place sous son pare-brise afin qu’un agent de voirie ou la police municipale puisse le voir.
Le stationnement payant
Certaines places de stationnement sont payantes, cela est indiqué par un marquage au sol ou un panneau et s’accompagne souvent d’une durée limitée. Le paiement se fait le plus souvent sur des horodateurs installés sur le trottoir. De plus en plus souvent, le numéro de la plaque d’immatriculation du véhicule est demandé. Un ticket, carte de stationnement, ou avis de paiement, est délivré après paiement sur horodateur, par carte bancaire ou pièces, à laisser en évidence sous le pare-brise. L’heure de fin de stationnement est indiquée dessus. Il est parfois possible de payer via le système Paybyphone.
Le stationnement réglementé en fonction de la date
Il existe également des contraintes de stationnement en fonction de la date. Les règles de stationnement peuvent ainsi différer selon le jour du mois, c’est ce qu’on appelle une alternance semi-mensuelle. Selon ce principe, le stationnement est limité à un côté de la chaussée pendant 15 jours, puis de l’autre côté les 15 jours suivants, et vice-versa. Ces contraintes sont affichées par des panneaux qui indiquent à quelles dates le stationnement est interdit sur le côté de la chaussée où ils sont placés.
Parfois, il existe des quartiers entiers qui sont soumis à cette alternance semi-mensuelle. Dans ce cas, des panneaux spécifiques sont placés pour signifier que dans toutes les rues de la zone concernée il y a alternance de stationnement tous les 15 jours. Généralement, l’interdiction de stationner se fait alors en fonction des numéros de maison pairs ou impairs.
Il peut également exister des conditions selon les jours fériés, les jours de marché, le stationnement résidentiel, etc.
Attention, si un véhicule est stationné sur la même place pendant plus de 7 jours, cela est considéré comme du stationnement abusif et peut être sanctionné par une contravention et une amende.
Si vous avez été verbalisé pour stationnement gênant, dangereux ou abusif, peut-être même avec une mise en fourrière de votre véhicule, vous pouvez contester une amende. Pour mener une contestation amende stationnement il est conseillé de faire appel à un avocat en droit routier qui pourra vous accompagner au mieux dans vos démarches et obtenir votre relaxe.
Vous prêterez désormais une attention décuplée aux panneaux et marquages au sol accompagnants les places de stationnement et autres parkings. Et n’oubliez pas, si vous vous garez en pente, de toujours tourner les roues avant vers le trottoir, et d’enclencher une vitesse !