Depuis le 4 juillet 2015, la famille des radars français compte un nouveau venu : le radar de chantier, ou plus simplement radar chantier. Comment fonctionne-t-il ? Combien le parc français en compte-t-il ? Le cabinet de Maître Franck Cohen fait le point sur la question.
Un radar semi-fixe pour protéger les ouvriers des zones de chantier
Un radar chantier est un radar qualifié de semi-fixe. Il ne flashe que lorsqu’il est immobile, mais peut être facilement déplacé et déployé par les forces de police ou de gendarmerie. Comme son nom l’indique, le radar de chantier a vocation à être disposé uniquement sur les chantiers ou les zones de travaux. L’ambition affichée par le gouvernement ? Protéger les ouvriers travaillant sur ces zones traversées par des routes, en obligeant les conducteurs à lever le pied.
Une efficacité redoutable
Disposant d’une batterie dernier cri et dite résistante au vandalisme, cette technologie a été testée entre les mois de mars et juillet 2012, avant d’être officiellement inaugurée par M. Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, le 4 juillet 2015. En matière d’efficacité, les quelques radars chantier déjà installés en France ont déjà fait parler d’eux, à l’image de l’exemplaire disposé dans le département de Seine-et-Marne. Selon les chiffres de la Sécurité routière, ce dernier flasherait en moyenne 2 500 fois par jour depuis sa mise en service.
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